À l'approche des Jeux olympiques, le principal syndicat du secteur des services de sécurité, la Confédération française démocratique du travail (CFDT), a annoncé une série de grèves. Dès vendredi 28 juin, les salariés de la branche prévention sécurité se mobiliseront pour dénoncer leurs conditions de travail.

Le mouvement, initié par la CFDT, vise à marquer le début d'une série d'actions qui se poursuivront tout au long des Jeux olympiques. Les agents de sécurité, incluant ceux de la surveillance humaine, de la télésurveillance et de la sûreté aéroportuaire, sont en effet appelés à se rassembler les dimanches 21 juillet, 28 juillet, 4 août, 11 août, 18 août, 25 août, ainsi que les 1er, 8, 15 et 22 septembre 2024.

La CFDT : « Les entreprises n'ont pas respecté leurs engagements »

Véronique Revillod, secrétaire générale de la fédération des services de la CFDT, a pointé du doigt les entreprises pour ne pas avoir tenu leurs promesses concernant les salaires des agents de sécurité. Elle a souligné que la présence des agents aux Jeux olympiques est conditionnée par une amélioration de leurs conditions de travail, mettant en avant la pénibilité et la dureté de leur métier.

Selon les informations relayées par Le Figaro, malgré les efforts de négociation déployés par la CFDT pour éviter la grève, les discussions n'ont pas abouti. Le syndicat espère que cette action sociale permettra de relancer les négociations et d'obtenir une issue favorable pour toutes les parties concernées. Il convient de noter que ces revendications principales incluent une revalorisation salariale substantielle, ainsi que des majorations de 25 % pour le travail de nuit et de 50 % pour le travail du dimanche.

Grève des agents de sécurité : Rassemblement prévu en Île-de-France

Les salariés en grève des entreprises de sécurité privée en Île-de-France sont invités à se rassembler le vendredi 28 juin 2024 devant le ministère du Travail pour faire entendre leurs revendications. Ces entreprises, qui joueront un rôle crucial durant les JO, font face à des difficultés de recrutement, ce qui pourrait menacer le bon déroulement de cet événement majeur.

Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France, a fait le point sur la situation lors d'une interview ce mercredi matin. Il a indiqué que 21 000 personnes ont déjà été embauchées par les entreprises de sécurité privée, sur les 22 000 postes prévus par le comité d'organisation des Jeux. Malgré le millier de postes encore vacants, M. Guillaume s'est dit « confiant » quant à la possibilité de combler ces postes dans les semaines à venir, à l'approche des JO.