Depuis plusieurs mois, les syndicats du groupe Aéroports de Paris (ADP) expriment leur mécontentement et réclament des moyens supplémentaires pour faire face à l'afflux prévu de voyageurs. Le mercredi 26 juin 2024, ils ont en effet annoncé le dépôt d'un préavis de grève pour le début du mois de juillet si leurs demandes ne sont pas satisfaites avant le 5 juillet.

Dans un communiqué, les organisations syndicales CGT, CFDT, FO et UNSA ont clairement exposé leurs revendications. Celles-ci portent principalement sur la rémunération et les conditions de travail des agents. Ils demandent une gratification uniforme et équitable pour tous les employés mobilisés durant cette période intense, dénonçant ce qu'ils considèrent comme des mesures discriminatoires.

JO de Paris 2024 : Que réclament les syndicats d'ADP ?

Ce mouvement social n'est pas nouveau. En mai dernier, une tentative de grève aux aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle, Orly et Le Bourget n'avait pas provoqué de perturbations majeures. Cependant, avec l'arrivée des Jeux Olympiques, les syndicats ont décidé de remettre la pression sur la direction. Ils espèrent que leur mouvement social aura un impact significatif et obtiendra une réponse favorable, garantissant des conditions de travail décentes pour tout le personnel mobilisé pour accueillir les millions de visiteurs attendus.

Selon les informations rapportées par le média Ouest france, le groupe ADP se prépare à une augmentation du trafic aérien liée à l'organisation des Jeux Olympiques et paralympiques. Chaque jour, 350 000 passagers transitent par les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et d'Orly durant l'été, un chiffre qui devrait rester stable pendant les JO. Des mesures ont été prises pour assurer un accueil optimal des athlètes, avec des parcours dédiés et des installations temporaires.

Aéroports de Paris : Des revendications au-delà des Jeux Olympiques

Certaines revendications des syndicats du groupe Aéroports de Paris ne sont toutefois pas directement liées aux Jeux Olympiques. Ils demandent notamment un plan d'embauche adapté à chaque secteur et catégorie de personnel, estimant que 1 000 postes manquent actuellement pour les préparatifs olympiques.

En outre, les syndicats réclament des actions concrètes pour enrayer la dégradation des conditions de travail de l'ensemble des employés. Ils insistent sur le respect et la garantie effective de leurs droits aux congés tout au long de l'année, y compris pendant la période intense des Jeux.

Cette grève représente pour eux une opportunité de faire entendre leurs voix et d'obtenir des avancées durables, au-delà du cadre de l'événement sportif.